• Violence pour violence... ne trouve-t-on pas toujours plus violent que soi ?

     

     

    Un jeune homme dit "militant antifasciste" est mort après un affrontement mercredi soir à Paris avec des jeunes dits "fascistes".

     

     

                           Médias, indignations, récupération... détournement et diversion...

     

    Le gouvernement donne de la voix : le fascisme est dans la place !

     

                 Du pain béni pour un PS qui ne sait plus comment survivre à gauche ce fait divers et de société hyper-clivant ?

     

    Qu'il soit permit ici de rappeler que toute politique antisociale nourrit le fascisme ; les extrêmes et la violence n'ont jamais prospéré dans une société de justice et de liberté car les extrêmes sont les meilleurs alliés de toutes les politiques antisociales et c'est la raison pour laquelle l'hyper-classe (la banque, l'industrie et le commerce international) a toujours eu recours à ses services ; et c'est aussi la raison pour laquelle le PS a eu si longtemps besoin du FN, et aujourd'hui encore, semble-t-il avec le soutien des médias qui ont "banalisé" Marine le Pen pour mieux stigmatiser leur mauvaise conscience qu'est un Mélenchon.


    Aussi, en ce qui concerne le décès de Clément Méric et les commentaires et autres pseudo-analyses qui s'y rapportent, gardons-nous bien de tout amalgame (le fantôme de l'affaire du cimetière juif de Carpentras n'est pas loin !) et prenons au plus vite nos distances avec, au mieux, des imbéciles et des égarés, au pire, avec  des salauds qui font le jeu d'une politique et une seule : marche ou crève... quand alors il n'y a plus de politique comme c'est le cas depuis vingt ans.

     

    Gardons-nous bien aussi d'exonérer les responsables d'une telle politique d'une violence sans précédent.

     

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    Voici une autre version des faits à propos du décès de ce jeune homme ; version corroborée par Le Point :

     

    "... trois jeunes hommes et une fille, la compagne de l’un des jeunes se sont rendus à une vente privée dans le quartier Saint-Lazare : Ils ont été pris à partie par cinq militants d’extrême gauche qui leur ont promis de les massacrer à la sortie. Le service d’ordre de la vente privée en a été témoin. Il a proposé à ces trois jeunes plus la gamine d’attendre [...]. La sécurité est descendue pour demander aux jeunes d’extrême gauche de s’en aller. Au bout d’une demi-heure d’attente, la sécurité leur a proposé (aux autres jeunes, NDLR) de descendre en disant que cela s’était calmé [...]. Quand ils sont descendus dans la cour – la vente se situait dans les étages –, les jeunes d’extrême gauche les attendaient. La sécurité est sortie une deuxième fois pour les accompagner dehors [...]. Un peu plus loin, ces cinq jeunes hommes les attendaient encore. À ce moment-là, les jeunes d’extrême gauche ont porté les premiers coups ; en tout cas il y a eu une bousculade[...]."


     

                    Violence pour violence : manifestement, on trouve toujours plus violent que soi.

     

     

                 Mais alors, qui a formé ce jeune homme dit « d’extrême gauche » dit « antifa » ? Qui lui a dit que le fascisme, c'est les bombers et les semelles lourdes ? Qui n'a trouvé rien de mieux que d’envoyer au casse-pipe des ados contre des paumés guère plus âgés qu’eux qui sont au fascisme ce que les élections sont à la démocratie ? Un épouvantail pour les uns, un pis-aller pour les autres derrière lesquels se cache un fascisme bien réel celui-là ! Un fascisme en costume Armani des plus beaux quartiers (résidences et finances) des capitales du monde entier et qui décide de qui vivra, où, comment et sous quelles conditions.

     

    Quant à l'amalgame des extrêmes que semblent pratiquer les médias... le système, dont les médias assurent la promo, n'aime pas la violence qui lui échappe car tout ce qui lui échappe représente un danger. Aussi, pour les médias, grande est la tentation de présenter ce fait de société comme une rixe entre deux extrêmes.. deux camps de lumpenactivistes incontrôlables.


    Pour fonctionner à plein régime, les médias ont besoin d'un gentil et d'un méchant : un Juif, un Arabe... un Arabe qui soit sans reproche, au casier vierge (mais... vraiment vierge !) ou bien un vieillard atrocement mutilé ; or, dans cette agression, les médias sont confrontés à deux extrêmes qui, de plus, n'ont que du mépris pour les médias dominants - à juste titre ! ; d'où leur réserve à tous et la tentation de l'amalgame : tous des extrémistes !

     

    Reste alors la personnalité des deux protagonistes ; dans le cas qui nous occupe, côté compassion, il semblerait que les médias penchent du côté de la victime parce que très jeune et frêle de corpulence bien que les faits semblent indiquer que la victime serait à l'origine d'une provocation insistante : quitte à être antifa... pourquoi ne l'être qu'à moitié ! C'est sûr !

     

               En revanche, Au PS et dans ses officines et autres satellites, à gauche et à l'extrême gauche, on a choisi son camp et l'on donne de la voix comme jamais ! L'alliance contre la peste brune est reformée ; rue de Solferino, les fenêtres ouvertes, du trottoir, il paraît qu'on entend des hurlements de rire jusqu'aux larmes à n'en plus finir à propos de ces retrouvailles ! Une aubaine pour un PS qui ne savait plus comment continuer d'exister à gauche.

     

    Mais... rira bien qui rira le dernier ! Attendons les prochaines élections.


     

     

                    Il n'y a pas deux France ; il n'y en a qu'une ! Et s'il y en a deux, ce n'est sûrement pas celle des Fas et celle des Antifas mais bien plutôt la France de ceux qui, jour après jour, vendent sur le marché international de la traite du monde du travail tous nos droits et nos libertés au plus fort et au moins offrant.


                    Nombreux sont ceux qui désignent encore le danger fasciste à l’extrême droite tout en apportant une définition totalement obsolète de ce fascisme – pour rappel : un marxisme dévoyé et une conception ethnoculturelle de la nation  - comme pour mieux faire diversion et nous cacher un autre fascisme,  taillé sur mesure pour demain celui-là... le fascisme d’une mondialisation contrôlée par les multinationales et la pègre ; un fascisme loi d’airain du fric et du pilonnage permanent des humbles et des relégués au nom d’une justice sociale emballée dans les cartons d’une science économique sans visage, sans morale et sans honneur ; loi qui ordonne la fin des toutes les controverses et de tous les débats.

     

                     La santé, la sécurité, le droit à la vie… tout y passera ! Et nous devrons tous nous soumettre à cette relation marchande souverainement barbare, inculte et cynique. Les chantres de cette relation n’ont qu’un seul maître : Al Capone ! C’est lui, le maître à penser cette relation… et à pourrir tout ce qui ne l’a pas encore été. Oui, c’est bien lui, Al Capone, racaille marchande et illettrée, qui contrôlera ce nouveau siècle.

     

    Ce qu'on nous propose depuis trente ans à une échelle aussi bien locale qu'internationale n'est ni de droite ni de gauche ! Sans précédent… il se situe maintenant ailleurs… là où au royaume des aveugles les borgnes et les antifas sont rois et les salauds des Empereurs !



    Alors oui ! Le fascisme, c'est ici et maintenant

     

    ***

     

     

          Ce jeune homme nommé Clément est une double victime : victime de celui qui l'a tué et victime de tout un climat qui a pu faire que ce jeune homme en soit arrivé à penser que c'est une priorité absolue aujourd'hui d'aller se "friter" avec un jeune de son âge dit "fasciste" ... d'autant plus qu'il n'avait aucune disposition physique pour mener un tel affrontement.



    Avec la plus grande fermeté, affirmons ici que la mort de ce jeune Clément reste indéfendable par les uns comme par les autres (Fa - Antifa) car ce jeune Clément est mort pour rien. Et celui qui l'a tué, l'a tué pour rien. Et prétendre le contraire c'est continuer de préparer d'autres morts comme Clément aussi inutiles qu'indéfendables et c'est préparer aussi d'autres meurtriers, parce qu'un "Fa" tombera ce jour-là sur un "Antifa" plus fort que lui.


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    Manifestation antifasciste en hommage à Clément... par Mediapart

     

            C'est à s'y tromper : Fas, Antifas... même gestuelle, même intonation, même phrasé, même âge, même violence d'un impératif absolu tel un ordre venu de l' intérieur, du tréfonds... et qui confine à la pathologie...


     

                  Pour prolonger, cliquez http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/02/16/la-france-et-le-fascisme-autant-de-questions-sans-reponses.html


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