• Serge ULESKI interdit de publication sur Médiapart

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          Un mail de François Bonnet (directeur éditorial de Médiapart) est arrivé :

     

    " Mediapart a constaté que nombre de vos contributions sur notre site, publiées ces jours derniers par l’intermédiaire de nos services participatifs, contreviennent à nos conditions générales d'abonnement ainsi qu’à notre Charte de Participation..."

     

    Quelles contributions... ? Sachant qu'elles sont identiques sur le Nouvelobs ?

     

    A l'heure où le gouvernement grec ferme la radio-télévision publique par coup d'Etat ministériel, le mail poursuit : "Nous sommes donc au regret de vous informer que nous avons suspendu ce jour la faculté qui vous était ouverte de publier sur notre site via votre compte toute contribution, tout commentaire, article d’édition ou billet de blog."


     

               Chers fidèles lectrices et lecteurs... sachez donc que je ne peux plus publier ni commenter sur le site de Médiapart depuis vendredi 14 juin à 17h alors que mon abonnement, dûment acquitté, court jusqu'en Septembre 2013.

    C'est dans l'ordre des choses sans doute...

    Après ce bâillonnement précédé d'un lynchage en bonne et due forme de près de 352 commentaires sur le billet d'un abonné qui me prend pour cible (c'est ICI) Médiapart est enfin à sa place, là où l'on lynche, censure, banni et finalement... exclu.

    A propos de ce lynchage par billet et commentaires interposés, j'ai pu leur répondre à tous ceci :

    "Je suis ici sur Médiapart et ailleurs, celui qui ouvre la plus grande des fenêtres et la plus grande des portes à des points de vue et à des intervenants dont vous n'auriez sans doute jamais entendu parler si je ne vous les avais pas présenté, et ce dans tous les domaines : cinéma, peinture, littérature, politique, société, musique....

    Les narcisses sont ceux qui se sont donnés rendez-vous ici sur ce billet sans consistance qui me prend pour cible ; tous tentent d'exister un peu, puis renoncent après un tour de piste, réalisant sous doute, très vite, que pour retenir l'attention des lecteurs, il faut de la poigne intellectuelle, de la fermeté d'âme et du métier aussi... il faut avoir répété longtemps, longtemps ; l'intelligence c'est aussi et surtout un sport : discipline, rigueur et sacrifice. C'est aussi une quête que seuls les hommes honnêtes et indépendants, des hommes capables de penser contre eux-mêmes et en dehors d'eux-mêmes, peuvent se permettre de mener.

    Les autres doivent se contenter de n'être que ce qu’ils sont qui n'est que la somme de tout ce qu'ils n'ont jamais choisi d'être, se contentant le plus souvent d'une naissance dont la genèse et l'effort ne leur appartiennent même pas. Aussi, ethnies, classes, nationalités... tous subissent et c'est la haine que vous leur inspirerez si jamais vous "n'en êtes pas"... avec eux soumis à vous-même, esclave d'une identité qui éclaire un manque de volonté et de courage... de tout temps."

     

     


                                                  

    Que l'on me cite le nom d'un auteur qui ait été censuré et banni pour avoir menti ?

     

     

               Alors oui, je n’ai pas cessé de dire la vérité ! J’ai regretté l’absence de journalistes compétents sur Médiapart pour traiter la question des institutions européennes et la géopolitique au Moyen-Orient ou dans toute autre région.

     

    Oui, j’ai dit la vérité au sujet de trois salariés de Médiapart, les Conil, Perraud et Marcandier qui confondent la critique littéraire avec le publi-reportage : semaine après semaine… ils ne nous parlent que de leur nombril puisqu’ils ne nous parlent que de ce qu’ils aiment.

     

    Oui, j’ai dit la vérité au sujet des groupies abonnés de Médiapart et d’autres encore qui pratiquent ce que j’appelle un fascisme langagier comme personne: « Si vous ne pensez pas comme moi, c’est que vous êtes contre moi, et si vous êtes contre moi alors c’est que vous êtes un fasciste et si vous êtes un fasciste, vous n’avez rien à faire sur Médiapart.

     

    Oui, j'ai dénoncé une gestion du Club (la partie réservée aux blogs des abonnés, en libre accès) arbitraire, une gestion sans intelligence ni talent, sournoise, hypocrite, amateur et liberticide - censure sans concertation ni préavis -, par une salariée qui, tout comme sa direction, n'a aucune culture d'un Internet participatif.

     

    Un Club géré très certainement dans la honte et la culpabilité d'une rédaction dont on pouvait espérer une inclination pour la dissidence et qui se terre le plus souvent dans le silence quand elle est interpellée par un abonné ; silence qui en dit bien trop long sur les contraintes (auto-censure à tous les étages !) auxquelles Mediapart semble avoir décidé de céder pour ne pas remettre en cause ses objectifs de développement : toujours plus d'abonnés qu'il faut aller chercher auprès du lus petit dénominateur commun d'une dissidence de réfectoire, de dortoir et de batailles de polochon.


     

               Décidément, ce n'est pas demain la veille que notre monde cessera de nous ressembler... nous en général... et de leur ressembler, eux en particulier... car... plus ils sont le monde tel qu'il est, plus ils donnent de la voix, et jamais ils ne sont les victimes d’aucune censure tellement ils sont, encore une fois le monde tel qu’il est ; et leur anonymat à tous (utilisation d'un pseudo) n'aura rien changé ; il ne leur aura rien apporté, ni courage, ni tolérance, ni intelligence ; bien au contraire : lâcheté, indigence morale et intellectuelle, flagornerie et insultes.


    Il est vrai que le mal a besoin de la nuit et le bien de la lumière du jour car le bien a besoin de se faire re-connaître - dans le cas contraire, à quoi bon ! -, tandis que le mal... lui, préfère frapper en toute impunité. D'où l'utilisation par tous de pseudos.

     

    Suite à cette décision d'interdiction de publication, reste à espérer qu'à l'avenir, les dirigeants de Médiapart cesseront de "péter" plus haut que leur éthique, leur morale et leur courage éditorial... car la vérité au sujet de ce journal en ligne s'en portera alors beaucoup mieux.

    Aussi, pourquoi ne pas le dire à haute voix : les fondateurs de Médiapart sont des petits, des tout petits bras de la dissidence (1). Leur fonds de commerce, leur niche, leur créneau demeurent la révélation des turpitudes et des frasques financières de la classe politique et du monde des affaires.

     

    Médiapart sera alors un sorte de magazine Gala  de la corruption (2)?

     

    La bien-pensance y règne en maîtresse ; elle est fortement encouragée et récompensée comme nulle part ailleurs.

     

    Quant à ceux qui seraient tentés de se rassurer avec un "ULESKI l'a bien cherché après tout !"... qu'ils sachent que dans toute l'histoire des auteurs censurés, tous ont dû affronter des censeurs qui pensaient tous avoir de bonnes raisons de les bâillonner.

     

                   J'en profite pour saluer les quelques abonnés qui m'ont toujours ouvertement soutenus : Jean-Paul-Yves Legoff, Abouadil, Virgill.et Duduche ( dis ! tu aurais pu choisir un autre pseudo ! ça la fout mal pour mon image !)


                                                     


              Pour prolonger.... voici quelques liens : comment fonctionnent Médiapart vis à vis de ses abonnés (journalistes inclus), ainsi que les abonnés proches de la rédaction vis à vis des autres abonnés beaucoup moins proches :

     

    - Médiapart a cinq ans, un abonné témoigne

    - Faut-il sauver l'abonné soldat groupie de Médiapart ?

    - Deux ou trois choses que je sais de nous sur Médiapart - 2

    - Deux ou trois choses que je sais de nous sur Médiapart - 1

    - Antoine Perraud et l'art de la conversation

    - Billets de blog ignorés par le Club - demande de création d'une Edition

    - Pot d'accueil avec discrimination à l'entrée - Bienvenue chez Médiapart


    ______________________


    1 - Ils en sont réduits à tenir des meetings près de l'Assemblée nationale sous le patronage du collectif "Roosevelt 2012", devant des députés hilares, tout parti confondu, selon le principe : "Parle à mon cul, ma tête est malade !"

     

    2 - "Qui sort et qui couche avec qui ?".... devient : "Qui touche quoi, qui paie qui, où, comment et pour(-)quoi."


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